N'importe quelle ruelle, dans n'importe quel endroit au monde peut en abriter. Pour quelqu'un qui n'est pas averti, un simple échange de coups ressemble à un début de révolution, à aucun moment un individu dépourvu des yeux adaptés ne doit voir une telle chose. Une personne normale, enfants, travail, alcool et dépression, n'a pas la vie qu'il faut pour accepter la réalité, la réalité est pour elle le reflet de la télévision couleur pour laquelle il s'est endetté. Les informations défilent au gré des minutes, le temps de perturber l'inconscient de celui qui regarde, s'il réfléchit, il se perd dans l'incompréhension de l'inconnu qui s'affiche face à lui. Un inconnu matérialisé, modelé et corrompu pour le visuel, mais l'inconnu reste le même face à l'œil. Là, c'est la même chose, il sort du travail, s'apprête à revoir la routine, pour se réconforter d'avoir perdu ses rêves, et il tombe nez à nez avec deux hommes dans une rue à l'éclairage plus que douteux. Il est perdu, déboussolé, que doit-il faire, il ne connait pas ce genre de situation, et donc par réflexe, il s'enfuit. En courant, il croisera un groupe de personnes louches, pour ne pas dire effrayantes, il mourra seul, en pleur, et 30ans plus tard, eux, ils lui piquent juste son porte-feuille. Alors qu'à deux rues d'ici, durant une droite bien placée, et qu'une dent vole, un homme sort de l'ombre : "vainqueur à ma droite" juste un combat, rien d'autre, aucune raison d'avoir à s'inquiéter, ou du moins pas cette fois, les apparences sont trompeuses, si on ne se mêle pas au monde.
Mr.ED-209, a robocop killer
Publié par Stone Licker ou Mr.ED-209